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Aviron. Premier titre pour le Lacois Rosenberg

Après le bronze en 2021 et l’argent en 2022, le Lacois a remporté ce week-end l’or en double poids léger au championnats de Suisse.


 François Rossier

François Rossier

4 juillet 2023 à 04:01

Temps de lecture : 1 min

Aviron » Dorian Rosenberg poursuit sa belle progression. Dimanche sur le Rotsee à Lucerne, le rameur de Pensier a décroché son premier titre de champion de Suisse chez les élites. Associé au Biennois Tommaso Fassone, le Lacois de 19 ans, qui s’aligne habituellement dans la catégorie M23, a remporté la médaille d’or en double poids léger. «Nous partions avec l’étiquette de favori. Il fallait donc affirmer notre position et profiter de cette occasion», commente Rosenberg, joint par téléphone au lendemain de son triomphe national.

Après le bronze en skiff chez les juniors en 2021 et l’argent en quatre de couple en 2022, le membre de la Société d’aviron Fribourg (SAF) a pu donc monter sur la plus haute marche du podium. «Je vis plus pour l’adrénaline des courses, le plaisir d’aller au bout de soi-même et de se dépasser que pour les prix à l’arrivée, mais je suis content de ce titre. Aussi pour pouvoir représenter mon club au niveau national et montrer qu’il est possible d’être performant en venant de Fribourg», tient à préciser le jeune homme, qui a dû, ces dernières semaines, combiner aviron et examens de fin d’année au Collège Saint-Michel. «Il a fallu jongler. Au début juin, j’ai passé un examen de chimie le vendredi avant de filer à l’aéroport pour aller rejoindre l’équipe de Suisse à Bled en Slovénie pour une régate», sourit-il.

Une finale mondiale?

L’évocation de ce rendez-vous international ne doit rien au hasard. C’est là-bas en effet, sur le magnifique lac du village slovène, que le Lacois a validé son billet pour les championnats du monde des moins de 23 ans, qui se tiendront du 19 au 23 juillet prochains en Bulgarie. «C’est un projet derrière lequel on rame depuis le début de l’année. Avec Tommaso, qui est devenu un ami depuis que j’ai rejoint le centre national à Sarnen, nous avons bossé dur pour cela. Ça va être cool de pouvoir vivre ça», se réjouit déjà le jeune homme.

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