Série d'été. Le défi yankee de Jonah Schaller

Série d’été (épisode 3) » A un an des Jeux de Paris et à cinq ans de ceux de Los Angeles, où le baseball espère redevenir discipline olympique, La Liberté vous présente ces nouveaux sports et leurs adeptes qui intègrent les JO et cassent les codes traditionnels.

Le proverbe vous le dira: nul n’est prophète en son pays. Voilà pourquoi, quand on vit en Suisse et que l’on caresse le rêve de faire du baseball son métier, un choix unique s’offre à vous: s’expatrier. De préférence aux Etats-Unis, là où ce sport est roi, là où tous les rêves sont possibles.

Ce rêve? Jonah Schaller, lanceur (pitcher) au sein de l’équipe de Hope College à Holland, dans le Michigan, est en train de le vivre. «En Suisse, quand j’expliquais que je jouais au baseball, les gens me disaient: quoi, ça existe chez nous?» Au bout de son téléphone portable de l’autre côté de l’Atlantique, le Singinois de 23 ans éclate de rire: «Le baseball en Suisse, tout le monde sait ce que c’est, mais personne ne sait qu’on peut y jouer», complète-t-il.

Né aux Etats-Unis

International helvétique, ancien joueur des Cardinals de Berne en ligue nationale A, Jonah Schaller a quitté Guin, où il a passé une grande partie de son enfance, en été 2020. Du haut de ses vingt ans pour, vous l’aurez compris, rejoindre le Nouveau Monde et vivre son rêve américain: celui d’appartenir à l’une des quatre ligues professionnelles du pays yankee. «Les chances de devenir pro aux Etats-Unis sont très, très minces», temporise le Fribourgeois, lequel espère toutefois devenir le troisième Suisse, après Noah Williamson (en 2021) et Dominic Scheffler (en janvier dernier), à être appelé un jour par une organisation de Major League Baseball (MLB).