Logo

Autres sports

Triathlon. Alanis Siffert, «made in China»

Plus épanouie que jamais, la Villaroise de 22 ans est de retour de Yuxi, où elle s’est entraînée dur pendant quatre mois.

Alanis Siffert s’est classée 2e au Challenge Taïwan, le 27 avril dernier.DR

Pierre Salinas

Pierre Salinas

6 mai 2024 à 15:25, mis à jour à 21:37

Temps de lecture : 4 min

«Adieu les baguettes. Quand je suis rentrée à la maison, cela m’a fait bizarre de manger avec des couverts.» Alanis Siffert rigole au bout du fil. Sa maison, c’est Villars-sur-Glâne, commune qui l’a vue naître et s’épanouir. Mais depuis que la nageuse, championne de Suisse du 10 km en eaux vives en 2018, s’est découverte triathlète, merci le Covid-19, sa maison, c’est aussi et surtout Saint-Moritz. Dans les Grisons, la Fribourgeoise de 22 ans apprend son métier sous la houlette et la houpette de Brett Sutton, un sexagénaire australien qui a façonné des pépites telles que Nicola Spirig, médaillée d’or olympique à Londres en 2012, et Daniela Ryf, la reine de l’Iron (wo) man d’Hawaï.