Logo

France. Premier Conseil des ministres express en France

Un premier Conseil des ministres après plus de deux mois de crise politique. Les 39 membres du gouvernement de Michel Barnier se sont brièvement réunis lundi pour la première fois à l'Elysée autour du chef de l'Etat.

Ce premier conseil, dans le jardin d'hiver du palais présidentiel, a duré moins d'une demi-heure et s'est "très bien" passé, a sobrement commenté le nouveau ministre de la Justice Didier Migaud, le seul issu de la gauche.KEYSTONE/AP/Christophe Ena

ATS
AFP

ATS et AFP

Aujourd’hui à 16:18

Temps de lecture : 2 min

Ce premier conseil, dans le jardin d'hiver du palais présidentiel, a duré moins d'une demi-heure et s'est "très bien" passé, a sobrement commenté le nouveau ministre de la Justice Didier Migaud, le seul issu de la gauche.

Les membres du nouvel exécutif s'étaient déjà vus dans la matinée à Matignon, mais pendant plus de deux heures, pour un "petit-déjeuner gouvernemental" - une rencontre "autour d'un café pour mieux se connaître", selon M. Barnier.

A cette occasion, le Premier ministre a invité les membres de son équipe à être "irréprochables et modestes" et d'avoir "du respect" pour "tous les partis politiques". Il les avait déjà appelés dimanche à travailler dans la "plus grande cohésion". Le gouvernement sera "républicain, progressiste et européen", a-t-il également souligné.

Les macronistes s'étaient inquiétés de la présence de ministres conservateurs et lui avaient demandé des assurances sur les lois sociétales comme l'interruption volontaire de grossesse (IVG) ou le mariage pour tous.

"Rétablir l'ordre"

Dans le viseur des macronistes figurait notamment le ministre LR de l'Intérieur Bruno Retailleau, conservateur sur ces sujets et par ailleurs tenant d'une ligne ferme en matière d'immigration, de sécurité ou de respect de la laïcité.

Le nouveau poids lourd du gouvernement, qui a succédé lundi place Beauvau à Gérald Darmanin, a martelé qu'il voulait "rétablir l'ordre" même si "tout ne va pas se faire d'un coup de baguette magique" parce que "la pente à remonter est rude".

La fragile coalition de Michel Barnier, menacée de censure par la gauche et l'extrême droite, est censée séduire une Assemblée fracturée en trois blocs à l'issue de législatives qui ont placé la gauche en tête, mais loin de la majorité absolue.