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Athlétisme

En course avec les étoiles

Audrey Werro et Charles Devantay ont participé au programme principal d’Athletissima avec les meilleurs


 Patrick Biolley, Lausanne

Patrick Biolley, Lausanne

27 août 2021 à 04:01

Temps de lecture : 1 min

Athletissima » Au milieu des 18 champions olympiques présents jeudi soir à Lausanne, il y avait deux Fribourgeois qui faisaient leurs grands débuts dans les épreuves principales d’Athletissima. Deux jeunes gens dans le vent – qui soufflait un peu trop fort sur la Pontaise d’ailleurs – avec des étoiles plein les yeux, mais pas au point d’en oublier leur course. Malgré les stars à leurs côtés, Audrey Werro (800 m) et Charles Devantay (400 m) n’ont pas sourcillé au moment de refaire leurs courses à l’interview. «J’étais quand même bien moins stressée que lors des championnats d’Europe, ajoute celle qui s’était parée d’or en juillet dernier en U20. La pression, surtout comme celle d’aujourd’hui, cela me motive plus que cela me déstabilise.»

Audrey Werro est cependant restée loin de son record personnel (2’02’’32) avec son temps réalisé jeudi soir de 2’06’’79. «Je suis partie trop vite, j’ai voulu suivre les meilleures, mais le niveau était trop élevé», sourit celle qui, du haut de ses 17 ans, était la plus jeune du programme principal. «Il faut aussi dire que c’est gentiment la fin de saison et que le rythme n’est plus au mieux.» La Fribourgeoise connaissait déjà la Pontaise, mais davantage depuis les tribunes. «C’est marrant de changer de côté, c’est une sacrée expérience, lâche-t-elle. Cela donne de la motivation pour tout ce qu’il y a à préparer pour la suite.»

Public gonflé à bloc

Alors qu’Audrey Werro retournait au vestiaire, c’était au tour de Charles Devantay de s’élancer de son couloir N° 1 (le même que sa compatriote fribourgeoise) pour le 400 m avec, devant lui au couloir N° 7, le champion olympique et recordman du monde du 400 m haies: Karsten Warholm. «Je savais qu’il courait, mais moi je devais être en série B, j’étais le premier des viennent-ensuite, explique le pensionnaire du SA Bulle. Karsten discutait avec tout le monde dans la chambre d’appel, nous avons parlé des pointes carbone. Mais sinon, c’était un meeting normal avec bien moins de pression que lors d’un grand championnat.»

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