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Société

Une nouvelle fleur au Port

Agronome de formation, Margot Dumas, 25 ans, est la dynamique responsable des jardins du Port

invité du lundi, Margaux Dumas nouvelle responsable des jardins du Port à Fribourg Photo Lib/Alain Wicht, Fribourg, le 17.05.2022Alain Wicht/Alain Wicht/La Liberté

 Stéphanie Schroeter

Stéphanie Schroeter

21 mai 2022 à 20:20

Fribourg » Elle nous donne rendez-vous au Port, qui a récemment ouvert ses portes. C’est donc là, au cœur de la Basse-Ville de Fribourg, au bord de la Sarine, que Margot Dumas a amarré au début de l’année. Enfin presque, car cette jeune agronome n’est pas forcément du genre à s’ancrer définitivement dans un lieu, aussi verdoyant soit-il. Adepte de cueillette sauvage, elle y a endossé le tablier de responsable des jardins. Une fonction qui lui va à merveille. Une fleur parmi les fleurs, mais dont l’espèce est plutôt rare…

Margot, vous êtes un peu la Madame Jardins du Port, non?

Famille

Née le 19 juillet 1996. A grandi à Marly auprès de ses parents, Bernadette et Pierre. Deux sœurs. Habite à Fribourg. Bilingue.

Formation

Collège Sainte-Croix à Fribourg. Formation d’agronome à Berne. A été agente de détention au maraîchage à la prison de Bellechasse. Responsable des jardins du Port depuis janvier dernier.

Hobbies

Jardinage, montagne, escalade et cueillette sauvage, entre autres. SSc

Oui mais j’y ai deux casquettes. Une pour le printemps-été, début de l’automne et une autre pour l’hiver où j’hiberne légèrement. Concrètement, je participe à l’organisation de la saison du Port (qui ouvre en mai et ferme en septembre, ndlr) dès le mois de janvier. La programmation culturelle fait donc également partie de mon mandat, principalement en ce qui concerne les événements qui se déroulent dans les jardins. Mais l’essentiel de ma mission consiste à travailler avec les jardiniers bénévoles du Port, ils sont une quarantaine à être inscrits et certains viennent deux fois par semaine.

Devenir agronome, c’est une idée qui a germé tôt en vous?

J’ai toujours beaucoup joué à l’extérieur quand j’étais enfant. J’aimais être dans le jardin, construire des cabanes. J’ai aussi fait partie des scouts. Lorsque j’étais collégienne, il y a aussi eu une prise de conscience environnementale qui s’est développée. J’avais envie de trouver des alternatives, des solutions, notamment dans l’alimentation et la production. L’agronomie s’est dès lors imposée.

Que rêviez-vous de faire comme job lorsque vous étiez enfant?

Je voulais être fleuriste, mais je suis allergique au pollen et en hiver, il fait froid dans le magasin (elle rit).

Votre spécialité?

J’ai fait un bachelor en agriculture internationale. Ma spécialité, c’est créer des liens entre tous les acteurs et actrices d’un secteur. J’aime être avec des gens et monter des projets. Dans cette optique de lien humain-terre, être enseignant, faire l’école à la ferme ou être maître socioprofessionnel m’intéresse à long terme. Ce qui me plaît aussi, c’est de réfléchir à la rotation des cultures et de travailler en fonction de la lune et de ses cycles.

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