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Une jeunesse investie

L’association Macrocosm réunit une vingtaine d’élèves du Collège Saint-Michel. L’occasion de s’engager dans de nombreux projets, comme un concert caritatif


 Eléa Jacquot

Eléa Jacquot

17 janvier 2022 à 02:01

Temps de lecture : 1 min

Association » Pour s’engager, nul n’est tenu d’attendre le nombre des années. Demandez plutôt aux collégiennes et collégiens de Saint-Michel, qui font vivre Macrocosm depuis 1985. Agés de 15 à 20 ans, ses membres sont aujourd’hui une vingtaine à mener à bien les projets de cette association à but humanitaire et écologique. Coprésidente de Macrocosm depuis le début de l’année scolaire, Sarah Darbellay, 17 ans, a notamment choisi d’intégrer le groupe par désir de se rendre utile: «J’avais envie de participer à des actions concrètes. Avec ses projets variés, Macrocosm est idéale! Nous essayons d’avoir un impact à notre échelle.»

Parmi les actions organisées, citons notamment la mise en place d’une bourse aux livres au sein du collège, ou encore le projet Cartons du cœur, qui a permis de récolter de nombreux dons de vivres en décembre dernier. Les membres de Macrocosm sont également actifs en tant que bénévoles pour soutenir d’autres associations. En collaboration avec la Red, une maison de rencontres interculturelles, un petit groupe donne par exemple des cours de langues aux immigrés. Favoriser l’entraide et les échanges est l’un des buts de Macrocosm.

Le retour d’une tradition

Mis à mal l’an dernier en raison de la crise sanitaire, les projets de l’association ont à nouveau pu se développer depuis la rentrée d’août. Coprésidente aux côtés de Sarah, Pauline Keller, 17 ans, en avait fait un objectif au moment de prendre ses fonctions, il y a un peu plus de quatre mois: «L’année dernière, presque aucun projet n’avait pu avoir lieu. Pour survivre au Covid-19, il a fallu relancer la machine et reprendre des projets laissés en suspens.»

« Nous essayons d’avoir un impact à notre échelle. »

Parmi les actions phares de Macrocosm se trouvent encore deux évènements: la tenue d’un stand à la Saint-Nicolas, ainsi que l’organisation du traditionnel concert caritatif à Fri-Son. «Ces projets nous permettent de réunir de l’argent, que l’on reverse entièrement à une association», explique Pauline. Cette année, c’est Solidarité Femmes qui en bénéficiera. «On essaye d’opter pour une association de petite taille, et en accord avec nos valeurs», précise Sarah. «Avec la pandémie, les violences envers les femmes, que Solidarité Femmes combat, ont augmenté. D’où ce choix.»

Annulé l’an passé, le concert fera son retour le 11 février. Les groupes de rock Mamba Bites – entièrement féminin – et Grimace, ainsi qu’un à deux groupes encore à confirmer, s’y produiront bénévolement de 20 heures à minuit. La soirée se poursuivra ensuite jusqu’à trois heures, et sera animée par le collectif House Exit. «Outre l’aspect caritatif, l’idée est aussi de soutenir de jeunes groupes qui n’ont encore que peu d’occasions de jouer», précise Sarah. «Et puis, nous voulons apporter du positif aux gens qui vont venir, leur permettre d’oublier la situation sanitaire pendant quelques heures.» A vos agendas!

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