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«L’humour, c’est une communication»


8 mai 2023 à 04:01

Parle-moi de ton taf!

Maïlis Buso, 20 ans, s’est lancée dans le stand-up. Elle a déjà donné plus d’une dizaine de représentations.

«Déjà petite, je m’amusais à imiter des accents et à me mettre en scène dans des sketchs humoristiques seule dans ma chambre. Aujourd’hui, je fais la même chose mais devant un public… et avec moins d’accents. J’ai décidé le 15 février dernier de faire ma première scène de stand-up au Chicken Comedy Club, à Lausanne. Depuis, j’ai enchaîné onze scènes et je ne suis pas près de m’arrêter.

Pour l’écriture, je suis incapable de m’asseoir à une table et d’écrire des blagues en continu. Ce que je peux faire, c’est retravailler mes ébauches, le rythme des tournures de phrases et des intonations. J’ai toujours sur moi un petit calepin où je transcris les images absurdes qui me viennent. Dès que j’ai une idée, je l’écris et j’arrondis les angles plus tard. Si je m’autocensure dès le début, je ne serai jamais spontanée dans mes sketchs. C’est d’ailleurs ce lâcher-prise que je trouve le plus difficile.

Cinq minutes avant de commencer, je suis atteinte d’amnésie. J’oublie tout! C’est seulement quand je suis sur scène que je me surprends à déclamer mon sketch. Saluer le public et demander comment il va est une très bonne façon de capter s’il y a de l’enthousiasme dans la salle. Pour mes premières scènes, j’étais très autocentrée et inquiète de bien réciter mon texte. Je captais très peu les rires et l’énergie que le public me donnait. Or, l’humour est une communication. Maintenant, je me suis ouverte aux interactions avec le public et ça me remplit de joie.

Je viens de commencer et j’ai donc une faim de loup. J’ai envie de tout faire et de tout voir mais je me rends bien compte qu’il faudra beaucoup de patience et de persévérance avant de pouvoir me faire une place dans ce milieu. Mais je ne me suis jamais fait d’illusions en me lançant dans le stand-up. Si dans 10 ans, je fais encore des Open Mic, ça me convient, tant que je peux continuer à travailler mon art.» Yvan Pierri

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