Logo

Page jeunes

Des œufs bien cachés

Les festivités de Pâques auront lieu ce week-end. La chasse aux œufs en est une tradition

Quelques œufs cachés au milieu des fleurs, prêts à être recherchés par les enfants.

 Samuel Bongard

Samuel Bongard

5 avril 2023 à 04:01

Le Mouret » «J’ai rejoint la Sodemo (Société de développement de la région du Mouret, ndlr) pour m’impliquer dans la vie du village», affirme Isabelle Kolly. Cette maman de trois enfants est en effet bien active. Il y a deux ans, elle a décidé de prendre part à l’organisation des événements auxquels elle a coutume de se rendre avec sa famille, notamment la traditionnelle chasse aux œufs de Pâques, qui aura lieu lundi à 14 h au Centre sportif.

«Cette chasse a lieu chaque année, c’est une sorte de tradition ici, au Mouret», raconte Isabelle Kolly. Le principe est de faire une grande chasse aux œufs en plein air, avec des vrais œufs peints, ouverte à tous les enfants. A la fin, il y a toujours un goûter, avec une remise des prix pour les œufs spéciaux, c’est-à-dire de grands lapins en chocolat et une activité, comme un spectacle. Cette année, on racontera des contes. «On espère que la météo sera avec nous», ajoute la Sarinoise.

Un repère dans l’année

«Même si Pâques est une fête religieuse à l’origine, j’ai l’impression que c’est surtout un repère important dans l’année», souligne Isabelle Kolly. Tout le monde ne va pas à la messe, mais beaucoup tiennent à ce rendez-vous. La chasse aux œufs du Mouret est ouverte à tous, peu importe leur religion, le but étant avant tout d’amuser les plus petits. «C’est toujours un bonheur de voir les enfants courir au bord de la rivière, à la recherche de ces trésors cachés.»

Pour rappel, Pâques est la fête la plus importante du christianisme, puisqu’elle célèbre la résurrection du Christ. Comme le souligne le site internet de l’Alimentarium, le musée de l’alimentation à Vevey, elle marque la fin du carême, la période de jeûne la plus stricte imposée par l’Eglise dont les contraintes ont varié aux cours des époques. Au Moyen Age, les prescriptions interdisaient la viande et les produits dérivant de l’animal pendant cette période de 40 jours. Ainsi les œufs ne pouvaient pas être consommés, mais les poules continuaient évidemment de pondre. Il fallait donc trouver une manière d’écouler les stocks. Selon le magazine Historia, la tradition de décorer les œufs et de les offrir à l’occasion des fêtes pascales remonte aux alentours du XVe siècle.

«Même si les jeunes ne viennent pas forcément chasser les œufs avec nous, je pense qu’ils sont toujours attachés à ce rituel du début de l’année», se réjouit Isabelle Kolly. «De plus, plusieurs jeunes ont de la famille qui participe à la chasse aux œufs et ils les accompagnent.» La jeunesse collabore aussi beaucoup avec la Sodemo. «C’est vraiment bien de voir qu’ils sont impliqués dans les activités de leur village», sourit la jeune maman.

Pour la Sarinoise, cette fête va encore durer les prochaines années. «La Sodemo est surtout constituée de parents de jeunes enfants, donc il n’y a pas de risque que ça s’arrête. Chacun veut que ses enfants profitent de diverses activités.» Et ces festivités ont toujours connu un franc succès, surtout si la météo est clémente. «C’est chouette de voir que les gens sont solidaires lors de ces événements et qu’ils sont impliqués dans la vie de leur village», conclut-elle.

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus