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«Chaque pied est unique»


26 juillet 2022 à 04:01

Parle-moi de ton taf!

Anne Schafer, Fribourgeoise de 21 ans, a débuté un apprentissage de bottière-orthopédiste il y a trois ans. Elle évoque ce métier peu commun avec le sourire.

«Mon quotidien consiste à faire des chaussures sur mesure et à en corriger pour les personnes qui ne peuvent pas porter des chaussures conventionnelles. Je ne pensais pas du tout faire ce métier il y a quelques années! J’avais des intérêts très variés et je cherchais un apprentissage; un peu par hasard, j’ai trouvé un stage puis une place d’apprentissage chez Jeckelmann à Tavel. Cela m’a beaucoup plu et je suis restée.

Dans ce métier, on a besoin d’aimer la précision, de rester longtemps concentré. Il y a une grande partie de travail manuel avec des outils simples comme des marteaux ou des pinces, mais les machines jouent aussi un rôle important. L’esthétique n’est pas laissée de côté, surtout dans les petites entreprises. Le but est d’arriver à un bon résultat technique, mais aussi de tendre vers le beau au niveau de la forme et de la couleur. Dans tous les cas, il faut garder en tête que chaque pied est unique, c’est la sensation des clients dans leurs chaussures qui est primordiale.

Depuis que je fais cet apprentissage, je regarde très souvent les chaussures des gens dans la rue. Beaucoup marchent avec une mauvaise position des pieds, ce qui crée des problèmes avec l’âge. C’est ce qui me fait penser qu’il y aura toujours besoin de bottiers et bottières-orthopédistes. En plus, on peut se diriger vers de l’orthopédie plus générale après l’apprentissage ou devenir maître bottier-orthopédiste. C’est assez facile de trouver du travail, trop peu de jeunes choisissent ce métier.

Pour l’instant, ce qui me plaît le mieux en plus de pouvoir aider les gens, c’est de voir le produit final que je viens de créer. C’est très motivant d’avoir un résultat concret sous les yeux. J’ai déjà pu me créer des chaussures sur mesure de A à Z, on sent vraiment la différence avec les chaussures industrielles». Miriam Gfeller

Miriam Gfeller

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