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Drôles de vacances

Les drôles de vacances d'Isabelle Flükiger en Israël. «J’ai suivi mes grands-parents»

C’est au Proche-Orient, en Israël, que nous embarque l’écrivaine fribourgeoise Isabelle Flükiger


 Rachel Richterich

Rachel Richterich

21 juillet 2023 à 17:46

Temps de lecture : 1 min

Drôles de vacances (6/6) » Cette semaine, La Liberté demande à une personnalité romande de raconter des vacances qui l’ont marquée, dans ses jeunes années ou plus récemment.

Il y a cette lumière crue, très claire, presque aveuglante. Débardeur ligné et casquette de marin, Isabelle Flükiger en est inondée, doucement adossée à une rambarde de fer patinée par les éléments qui surplombe la mer.

En s’immergeant dans le cliché, on perçoit presque le sel dans les cheveux, les embruns, l’air iodé. Il ressort de cette photo une atmosphère à la fois sereine et chahutée. Un peu à l’image du récit que nous livre l’écrivaine fribourgeoise de ses vacances passées auprès de ses grands-parents en Israël durant son enfance et dont témoigne le cliché. C’était au bord de la mer Morte, elle avait une dizaine d’années et se remettait du trajet en car qui lui donnait la nausée. Récit d’une relation muette, pétrie de douceur et de jovialité.

Vous avez comme une petite mine renfrognée, dans quel contexte cette photo a-t-elle été prise?

Nous étions parties avec ma maman visiter la forteresse de Massada, près de la mer Morte. Le site est perché en haut d’une falaise. Les ruines attestent d’une lutte qui a eu lieu en 72 après J.-C, au cours de laquelle les Romains ont assiégé la ville. Les habitants ont préféré le suicide collectif à la capitulation. Sur la photo, je dois avoir 10 ou 11 ans, on s’était arrêtées au bord de la mer et je tiens des bouteilles d’eau, sans doute parce que je me remettais du trajet en car – j’ai le mal des transports.

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