Logo

Histoire vivante

Le mal sournois du négationnisme

Le négationnisme nie la réalité de massacres de masse – principalement celui de la Shoah – et crée un récit fictif à des fins politiques. Ce discours est devenu en 70 ans une idéologie structurée, qui repose sur la falsification ou l’ignorance volontaire des documents historiques. Un guide pratique met en garde contre les abus et encourage une prise de conscience dans les écoles.

Cette photo prise juste après la libération du camp de concentration nazi d’Auschwitz par l’armée soviétique en janvier 1945 montre un groupe d’enfants portant des uniformes de prisonniers. © Keystone

25 janvier 2024 à 20:05

Temps de lecture : 1 min

Depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas à Gaza, le 7 octobre dernier, les actes antisémites, déjà en hausse durant la pandémie du Covid, ont explosé en Suisse romande, décuplant pratiquement au mois de novembre, selon les statistiques de la CICAD (Coordination intercommunautaire contre l’antisémitisme et la diffamation). L’un des composants de l’antisémitisme, qui réapparaît régulièrement dans la blogosphère en périodes de crises, aux côtés d’autres théories complotistes, est particulièrement sournois: c’est le négationnisme.

«Le négationnisme – comme idéologie et discours de haine – incite à une violence de moins en moins implicite, en parole voire en actes. Face à ce déferlement, et depuis quelques années déjà, les géants du web, les GAFA, retirent avec plus ou moins d’efficacité les contenus négationnistes de leurs plates-formes. Malheureusement, pour contourner la «censure», les négationnistes migrent vers des plates-formes alternatives, un web 3.0 qui se veut plus décentralisé et ouvert», observe l’historienne Stéphanie Courouble-Share dans un ouvrage sur Le négationnisme1, publié l’an dernier. Ce guide pratique, destiné surtout aux enseignants, évoque les origines du négationnisme, ses mécanismes, ses réseaux internationaux et les moyens d’y faire face.

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus

Dans la même rubrique

Histoire vivante

Publication. La relation intense entre le système énergétique suisse et l’économie capitaliste

Dans L’énergie en Suisse. De 1800 à nos jours, les historiens romands Cédric Humair et Nicolas Chachereau retracent le développement du système énergétique suisse de 1800 à nos jours. D’après eux, plutôt que de parler de transition énergétique, une notion qu’ils jugent trompeuse, il serait plus approprié de mettre l’accent sur l’accumulation des différentes sources d’énergie au fil du temps.