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Histoire vivante

«L’Egypte devra cultiver le compromis»

Après l’euphorie de la révolution, le passage à la démocratie s’annonce difficile pour une Egypte qui sort de 30 ans de dictature. «Il faudra beaucoup de patience», affirme le constitutionnaliste Peter Hänni.


Propos recueillis par Pascal Fleury

Propos recueillis par Pascal Fleury

17 juin 2011 à 07:03

Pauvreté, chômage endémique, analphabétisme, violences interreligieuses, «bakchichs» et corruption: l’héritage légué par le président Hosni Moubarak et son régime répressif pèsera encore longtemps sur les épaules des Egyptiens.

«Pour que la transition vers la démocratie soit un succès, il faut absolument éviter la précipitation et les fausses promesses qui ne mèneraient qu’à de nouvelles frustrations», estime le professeur Peter Hänni, directeur...

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