En Alsace, Noël, c’est si naturel

Marchés de Noël (1/4) » D’ici au 25 décembre, La Liberté explore quatre marchés en Suisse, en Allemagne, en France et en Italie. Première halte en Alsace.

Des guirlandes sur la cime des arbres, des cabanes coquettes, des façades illuminées, des boules par milliers, des fenêtres et devantures rehaussées d’anges, d’étoiles ou de branches de sapin. Depuis vendredi passé, jour où le marché de Noël a ouvert, Colmar a enfilé ses élégantes décorations. Superbe à l’état naturel, voici la préfecture du Haut-Rhin désormais parée d’un voile féerique et festif. Et prête à accueillir les plus d’un million de visiteurs qui devraient déferler d’ici au 29 décembre, jour où fermeront les cinq marchés répartis en différents lieux du centre de la ville…

«Mon conseil, c’est de venir le plus vite possible et en semaine. Plus on se rapproche de Noël et plus il y aura de monde, surtout les fins de semaine», glisse Philippe Feuerstein, guide depuis 32 ans. Et d’embrasser du regard la très belle place de l’Ancienne-Douane que l’on est en train de traverser: «Ici, dans quelques jours, on ne pourra plus avancer», rigole-t-il. Beau chapeau sur la tête, impeccable manteau bleu marine, il raconte Colmar avec amour et par le détail. Exquis. Et l’on trotte entre les sapins dodus, tantôt verts, tantôt blancs, et les grappes de visiteurs déjà alléchés par l’odeur du vin chaud, auquel on peut succomber, paraît-il, dès 10 heures du matin sans que le rouge de la honte ne nous empourpre les joues.