5 mars 2022 à 02:01
Le 24 février dernier, Vladimir Poutine décide d’attaquer l’Ukraine. Depuis une semaine, cette guerre a remplacé dans les médias tous les articles autour du coronavirus. De multiples sanctions ont été prises contre la Russie. Même la Suisse, neutre, s’aligne sur les sanctions européennes, c’est historique!
Parmi elles, les sanctions sportives ont retenu mon attention. La FIFA (foot mondial), l’UEFA (foot européen), l’IIHF (hockey) et bien d’autres fédérations sportives internationales ont décidé de bannir les athlètes et les équipes russes (et bélarusses) ainsi que les événements devant se dérouler là-bas, la finale de la Ligue des champions, les championnats du monde juniors de hockey, etc.
Ces sanctions sont nécessaires, mais lourdes pour des athlètes qui n’ont pas choisi de naître en Russie et ne soutiennent pas forcément leur président. De nombreux athlètes russes ont déjà apporté leur soutien aux Ukrainiens et pris position contre la guerre, comme le tennisman Daniil Medvedev, le cycliste Pavel Sivakov ou le footballeur Fedor Smolov. Ils risquent la répression mais ont une grande influence médiatique, même si cela ne fera certainement pas changer d’avis Poutine.
Je trouve ces décisions injustes, car le sport et la politique ne sont pas liés; mais si cela mène à la fin de cette guerre rapidement, cela ne peut être que bénéfique.
Loïc Bulliard,
Formangueires
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