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Projet de construction. Roger Federer renonce à un hangar à bateaux à Rapperswil-Jona

Roger Federer renonce à construire un hangar à bateaux devant sa future villa à Rapperswil-Jona (SG), au bord du lac de Zurich. Il y a deux semaines, l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) avait fait recours contre l'autorisation qui lui avait été accordée.

Outre sa villa, Roger Federer construit cinq autres bâtiments sur le terrain qu'il a acquis en 2019 à Rapperswil-Jona (SG). Il renonce, en revanche, à construire un hangar à bateaux. Il pourra cependant y installer un nouveau ponton et un nouveau chenal d'accès (archives).KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER

ATS

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Aujourd’hui à 10:14, mis à jour à 10:33

Temps de lecture : 1 min

Le renoncement de l'ancienne star mondiale du tennis à la construction du hangar constitue le résultat d'un accord passé avec l'OFEV, indique mercredi la ville de Rapperswil-Jona. En revanche, le Bâlois pourra décontaminer et renaturer la rive sur son terrain, démolir l'actuelle rampe d'embarquement, construire un nouveau ponton et installer un nouveau chenal d'accès. L'office n'avait pas fait recours contre ces éléments du projet.

Début septembre, la ville de Rapperswil-Jona avait donné une autorisation de construire à Roger Federer après avoir écarté les oppositions au projet de hangar à bateaux. Le canton en a fait de même. L'OFEV a réagi à ce feu vert en déposant un recours des autorités fédérales, ce qui a fait céder Roger Federer.

Le projet de hangar à bateaux sur la rive du terrain acheté par le sportif à la retraite suscitait une levée de boucliers depuis longtemps. Elle avait déjà entraîné quatre procédures d'opposition. L'association Rives Publiques, engagée en faveur du libre accès aux rives des lacs, en avait été l'un des principaux acteurs.

L'achat par Roger Federer d'un terrain de 17'000 m2 au bord du lac de Zurich, à Rapperswil-Jona, a été rendu public en 2019. Six bâtiments y sont entretemps en construction. Des oppositions, des questions liées au plan de zones, un litige concernant l'accès public aux rives ainsi que la pandémie ont retardé le chantier à plusieurs reprises.