Arrivé d’Argentine en 1980. Figure de la Basse-Ville, José Traine est épris d’art et de liberté
José Traine, 69 ans, a fui un jour de fête nationale le régime militaire argentin. Pour le forgeron à la retraite, Fribourg, sa ville d’adoption, porte bien son nom.
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21 octobre 2024 à 00:00, mis à jour à 16:32
Temps de lecture : 4 min
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La première fois que je l’ai vu, il m’a demandé si je n’étais pas Sud-Américain, comme lui. Faut-il croire qu’il est impossible de renier ses racines? La première fois que je l’ai vu, c’était au pied de son immeuble, un soir d’été. Initiée au hasard d’un trottoir, la discussion n’avait duré que 30 secondes, à peine, mais se faire interpeller par un inconnu qui montre de l’intérêt pour un autre inconnu suffit parfois à dessiner un sourire sur un visage triste, surpris en l’occurrence. L’humanité serait-elle belle, malgré tout?