Les villes romandes demandent à la Confédération de s’impliquer de manière pérenne dans le financement de l’accueil de jour extra-familial. Elles jugent que l’offre pour ce type d’accueil pèse très lourdement sur le budget des communes.
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ATS
28 janvier 2025 à 15:57
Les villes romandes, dont Fribourg, s’unissent pour demander à la Commission des sciences, de l’éducation et de la culture du Conseil national de renforcer durablement le financement par la Confédération de l’accueil de jour extra-familial.
L’offre pour ce type d’accueil reste insuffisante, financièrement inaccessible pour de nombreux parents, indiquent mardi les villes signataires dans un communiqué. Elles ajoutent que ce type d’accueil pèse très lourdement sur le budget des communes qui renoncent trop souvent à développer leur offre.
Jeudi prochain, la Commission des sciences, de l’éducation et de la culture du Conseil national examinera une initiative parlementaire dans ce sens.
Le 10 décembre 2024, le Conseil des Etats a adopté un projet d’allocations de garde. Ce projet ne prévoit aucune contribution fédérale: il charge les Cantons de financer ces allocations, éventuellement avec des cotisations salariales, rappellent les villes signataires dans un communiqué.
L’essentiel des charges de l’accueil de jour est actuellement assumé par les parents et les communes qui sont les premiers contributeurs publics.
Les cantons contribuent à hauteur de près de 500 millions par an, et la Confédération à hauteur de moins de 50 millions par an, via son fonds d’impulsion. Il en résulte une très forte disparité entre communes et entre cantons et des réalités différentes pour des parents à quelques kilomètres de distance, selon les villes romandes. Fribourg partage la liste des signataires avec Genève, Lausanne, Neuchâtel, La Chaux-de-Fonds, Bienne, Delémont, Morges, Renens, Vevey et Yverdon, ainsi que la Faîtière des réseaux d’accueil de jour de l’enfance du canton de Vaud.
La Ville de Fribourg a désigné les six lauréats de son appel à projets dans le domaine de la gastronomie. L’objectif est de permettre à des acteurs locaux issus du social, du sport ou de la culture de revisiter à leur sauce cet art gustatif.
