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«On le croisait tout le temps seul». un homicide et deux suspects à Broc

La victime présentait des plaies sur le corps. Des voisins ont été confrontés à des photos de tiers.

La porte du domicile de la victime a été mise sous scellés. © Charles Grandjean

29 novembre 2023 à 00:10

Temps de lecture : 1 min

Drame » Un homme de 76 ans a été retrouvé sans vie dans son appartement à Broc, le lundi 20 novembre. La victime présentait des blessures commises par une tierce personne avec une arme tranchante, selon un communiqué diffusé mardi matin par la police cantonale, qui a constaté sur place que l’homme était décédé depuis plusieurs jours. Ce sont des proches, s’inquiétant de ne plus avoir de nouvelles de cette personne, qui ont alerté la police. Cette dernière ne donne aucune information supplémentaire le temps de l’enquête, tandis qu’une instruction pour homicide est ouverte.

La Liberté a identifié le lieu du drame. Elle s’y est rendue pour tenter d’en savoir plus. Il s’avère que les investigations de la police se sont portées autour de deux suspects, selon des témoignages récoltés.

Un homme solitaire

C’est au tea-room Hauser qu’a débuté notre recherche. La nouvelle était à peine diffusée en ligne par les médias qu’elle alimentait déjà les discussions matinales à la pause de 9 heures, au bar où l’on sirote espresso ou calvados. «En tout cas, il ne devait pas venir souvent ici», lâche un des clients de cet établissement brocois où le téléphone avait déjà sonné plus tôt. Le fait d’un «journaliste zurichois» en quête d’informations. Mais ici, personne ne connaît l’identité du septuagénaire décédé.

Tout au plus, l’un des villageois se souvient d’une intervention de la police, au pied d’un immeuble de la rue de Montsalvens. «Les deux jours suivants, j’ai observé un fourgon noir banalisé. J’ai supposé que c’était la police scientifique», poursuit cet habitant du quartier. Qui nous permet de localiser le lieu exact où s’est déroulé l’homicide. De fait, des inspecteurs et inspectrices de la police de sûreté, ainsi que le Commissariat d’identification judiciaire et le Centre universitaire romand de médecine légale (CURML) sont intervenus, selon le communiqué.

Scellés sur la porte

Des scellés apposés sur l’une des portes d’appartements ne trompent pas. Sur la sonnette du domicile, un seul nom inscrit. «Cet homme paraissait solitaire, on le croisait tout le temps seul», confie un voisin. «Au premier abord, il était gentil.» Et son épouse d’abonder: «Il était souriant quand il voyait nos filles.»

Comme eux, les divers témoignages recueillis dressent le portrait d’un homme discret, mais d’un abord chaleureux. «Il était super, très aimable, mais on ne le voyait pas très souvent», confirme une autre voisine. Soudain interrompue par son mari, elle coupe court à la conversation: «On n’a pas le droit de vous en dire davantage.» Le voisinage rencontré ignore sinon le passé de la victime.

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