Singine. Aku de Chevrilles lance une marque de vêtements qui donne du sens
La jeune femme de 21 ans a créé Acatalepsy dont les messages visent à accompagner les jeunes dans la vie. Elle a réalisé deux collections limitées de tee-shirts et pullovers.
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19 février 2024 à 17:15
La pièce est sobre. Trois faux sabres japonais trônent sur un meuble à côté d’un échiquier, d’un tourne-disque et de mangas. Sur le bureau blanc, des tissus empilés côtoient une machine à coudre. «Voici mon petit coin créatif», présente fièrement Aku en ouvrant une grande armoire dans laquelle elle range ses prototypes de tee-shirts et de pulls ainsi que son cadre de sérigraphie. Cette amoureuse de la culture japonaise se fait appeler par son nom d’artiste, qui est le même que le personnage du manga Naruto. Elle ne souhaite pas dévoiler son identité civile pour des raisons personnelles.
Pour rendre l’atmosphère encore plus agréable, elle fait écouter à son hôte du jour un vinyle de jazz japonais. Il faut dire que la musique est omniprésente dans sa vie et constitue une importante source d’inspiration. La jeune de femme de 21 ans, qui habite avec ses parents dans un appartement à Chevrilles, affiche un sourire communicatif. Elle est heureuse d’avoir lancé récemment sa marque de vêtements nommée Acatalepsy. Elle a pour l’instant à son actif deux petites collections limitées et travaille sur une nouvelle série.
Têtue et ambitieuse
Aku, qui se décrit comme une personne têtue, ambitieuse et persévérante, rêve depuis enfant de devenir une cheffe d’entreprise. «J’ai commencé à m’intéresser à la mode vers 15-16 ans lorsque je cherchais aussi mon style. Je portais des vêtements larges comme les rappeurs. J’ai testé beaucoup de choses avant de trouver ce qui me correspond le plus. J’aime superposer les vêtements, porter une jupe sur un pantalon», explique cette femme, qui, avec son maquillage maîtrisé et ses longs ongles manucurés, soigne son image.
Ses tee-shirts et pullovers Acatalepsy sont d’un autre genre, plus amples. Il lui a fallu cinq ans de gestation avant de sortir le premier modèle. «J’ai pris mon temps car je me suis concentrée sur mes priorités, qui étaient de terminer mon école de commerce à Bulle et ma maturité. Puis je suis partie six mois en séjour linguistique en Allemagne», détaille celle qui travaille pour le service clients d’une banque et suit en parallèle des cours à la Haute Ecole de gestion à Fribourg.
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