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Régions

Interview. Pour le Conseil d’Etat, le loup a sa place, mais il doit être régulé

Le conseiller d’Etat Didier Castella est prêt à ouvrir le débat sur d’éventuelles aides du canton aux éleveurs. Il estime que le soutien le plus fort doit aller à l’agriculture professionnelle.

Directeur des Institutions, de l’agriculture et des forêts, Didier Castella chapeaute à la fois l’agriculture et la faune.Corinne Aeberhard-archives

Dominique Meylan

Dominique Meylan

17 mai 2024 à 14:46

Temps de lecture : 4 min

A Fribourg, c’est une même Direction qui chapeaute l’agriculture et la faune, veillant à la fois aux intérêts des éleveurs et à la protection des animaux. A la tête des Institutions, de l’agriculture et des forêts, le conseiller d’Etat Didier Castella maîtrise tous les aspects de la problématique du loup, un avantage selon lui. Mais, comme les autres cantons, Fribourg n’a pas toutes les clés en main, puisque c’est la Confédération qui organise et encourage les mesures de protection des troupeaux contre les grands prédateurs et indemnise les éleveurs en cas d’attaque.