Interpellé par deux députés Verts sur la pollution sonore engendrée par l’A12 sur le secteur Chamblioux-Bertigny, le Conseil d’Etat rappelle que les routes nationales sont du ressort de la Confédération.
Partager
Aujourd’hui à 12:20
La Confédération s’est déjà penchée sur le problème de la pollution sonore engendrée par l’A12, sur le secteur entre Chamblioux et Bertigny, et estime qu’une mesure de restriction vitesse n’est pas envisageable, indique le canton. Il répond ainsi aux députés Laurent Bronchi (les verts, Sarine-Campagne) et Roland Kehl (les verts, Singine), qui l’avaient interpellé le 21 novembre dernier.
Ils jugeaient cette nuisance trop importante pour attendre la réalisation du projet de couverture entre Chamblioux et Bertigny prévu pour 2034. Les députés demandaient notamment si une réduction de vitesse sur ce tronçon de l’agglomération fribourgeoise était envisageable. Dans sa réponse, le Conseil d’Etat indique que «plusieurs questions émanant des riverains touchés par les nuisances de la N12 ont déjà été adressées au Service cantonal de l’environnement».
Le gouvernement rappelle cependant que s’agissant d’une route nationale, ces demandes ont été transmises à la Confédération. En novembre 2023, Cette dernière avait estimé, via l’Office fédéral des routes (OFROU), qu’une diminution de vitesse à 100 km/h «ne reposait sur aucune justification concrète». D’après l’OFROU, la mise en place d’une signalisation dynamique aurait été une solution, mais elle est disproportionnée au vu de la réalisation prochaine du projet de couverture.
Interpellé sur le caractère potentiellement polémique de la collaboration entre l’entreprise Holcim et l’Université de Fribourg, le Conseil d’Etat rappelle que l’institution gère ce partenariat de façon autonome.
