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Courtepin. Négligence ou fatalité: la justice devra trancher après un accident à la Micarna

Les quatre accusés mis en cause dans un grave accident de travail survenu en avril 2016 réfutent toute responsabilité. L’avocate de la victime a demandé 50 000 francs d’indemnité pour tort moral.

Un employé de nettoyage avait vu son bras droit happé par une machine alors qu’il travaillait à l’usine Micarna de Courtepin, il y a huit ans et demi.Corinne Aeberhard

Marc-Roland Zoellig

Marc-Roland Zoellig

14 novembre 2024 à 18:31

Temps de lecture : 3 min

A qui peut être imputé l’accident de travail ayant bouleversé l’existence d’un ancien employé de nettoyage, mutilé en avril 2016 alors qu’il s’affairait sur une machine défectueuse dans l’enceinte de la boucherie industrielle Micarna à Courtepin? Tel est l’enjeu principal du procès qui s’est ouvert mercredi devant la juge de police du Lac. Sur le banc des accusés: quatre hommes qui assumaient, à l’époque des faits, diverses responsabilités au sein du géant de la transformation de viande. Tous ont fait appel de leurs condamnations, en juin 2023, à des peines symboliques pour lésions corporelles graves par négligence et suppression ou omission d’installer des appareils protecteurs par négligence.