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Le mot de la fin

Chronique. On aime toujours les gens qu’on aime

Malgré les disputes et les incompréhensions, l’étincelle de l’amitié ne s’éteint jamais tout à fait.

Il suffit parfois d’un café pour retrouver la saveur des complicités perdues.Freepik

Michaël Perruchoud

Michaël Perruchoud

Aujourd’hui à 14:56

Temps de lecture : 3 min

Nous étions brouillés. Mais vraiment. Ce qui, dans la bande de copains, n’était pas facile à gérer. Mais trop de non-dits, trop d’incompréhensions, trop de sentiments mélangés, le cocktail avait fini par déborder. Après des années à se voir, à rire de mille et une histoires et à s’en confier plus encore, nous nous étions boutés hors de nos vies. Plus question d’esquisser le prénom maudit. «Non, je ne veux pas de ses nouvelles. Et tant mieux si elle est partie vivre en Espagne.» Je ne savais plus voir que bien des moments dont elle faisait partie étaient des moments jolis. Je les biffais à la plume rouge, je me passais la mémoire au Tipp-Ex, bien installé dans ma colère.


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