Mathilde Ducrest, la bédéiste fribourgeoise qui a signé chez Casterman

Bande dessinée » Mathilde Ducrest a le trac en ce dimanche froid de janvier. Dans quelques instants, elle prendra la parole en l’Eglise Saint-Vincent de Farvagny afin de présenter le nouveau drapeau qu’elle a réalisé pour le chœur mixte du village. «C’est stressant, mine de rien, de devoir s’exprimer devant une telle assemblée», confie-t-elle peu avant le début de la fête paroissiale.

Si la nouvelle bannière suscite l’admiration dans les travées, c’est un autre fait d’armes qui singularise cette jeune dessinatrice originaire de Rossens. A 27 ans, à peine sortie de l’ESA Saint-Luc de Bruxelles (Ecole supérieure des arts), elle vient de signer son premier contrat avec l’éditeur Casterman.

La BD, passion et métier

L’attrait de Mathilde Ducrest pour la bande dessinée remonte à l’enfance: «Petite, j’ai dû lire au moins deux ou trois fois chaque album d’Astérix et de Tintin. J’adorais le côté aventurier et très expressif, et mon papa m’expliquait les blagues et jeux de mots pour qu’on puisse en rire ensemble».