Politique. L’UDC fribourgeoise mise sur la jeunesse
A 24 ans, Timon Gavallet va reprendre la présidence de la première force politique lors des dernières élections fédérales. Son élection aura lieu fin février.
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16 février 2024 à 19:35
Timon Gavallet succédera à Christophe Blaumann à la présidence de l’UDC fribourgeoise. L’annonce a été faite ce vendredi en fin de journée. L’assemblée cantonale devra encore valider ce choix le 28 février prochain. Etudiant en pédagogie, Timon Gavallet est âgé de 24 ans mais il est loin d’être un novice en politique.
Qu’est-ce qui vous motive dans cette fonction?
Timon Gavallet: Je suis engagé en politique depuis de nombreuses années. J’ai intégré les Jeunes UDC en 2016. Rapidement, j’ai assumé de petits mandats. J’ai notamment été responsable du journal des Jeunes UDC Suisse avant d’en devenir le vice-président. Depuis trois ans, je suis aussi vice-président de l’UDC cantonale. J’ai participé aux dernières campagnes, géré la communication sur les réseaux sociaux. Lorsque Christophe Blaumann a annoncé qu’il était temps pour lui de transmettre le flambeau, j’y ai réfléchi et je me suis dit que c’était une chance à saisir.
Naissance
Le 8 janvier 2000 à Bienne
Enfance
En 2003, sa famille déménage en Gruyère. Il habite à Broc
Politique
Entre à l’UDC en 2016, d’abord au sein des Jeunes UDC. Il est actuellement vice-président de l’UDC fribourgeoise
Profession
Etudiant en pédagogie à la HEP Fribourg afin de devenir enseignant du primaire.
Comment voyez-vous votre rôle?
Dans la continuité, étant donné mon engagement ces dernières années. J’ai découvert l’importance d’avoir une bonne coordination entre les diverses entités et personnalités et de créer des synergies pour que ça fonctionne.
Un rôle de l’ombre, en quelque sorte…
Pas seulement, car un président doit aussi pouvoir tirer le parti en avant, le représenter à l’extérieur. Il doit être quelqu’un de rassembleur.
L’UDC est la grande gagnante des dernières élections fédérales et cantonales. Pouvez-vous faire mieux?
Faire mieux est toujours un objectif. J’ai en tout cas le temps de préparer les prochaines échéances électorales. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le changement de présidence a lieu maintenant. Mais avant cela, je souhaiterais consolider nos sections locales, travailler avec elles afin de les mobiliser davantage.
Vous êtes jeune et n’avez jamais eu de mandat électoral. N’est-ce pas rédhibitoire pour reprendre les rênes du 1er parti du canton de Fribourg sur la base des résultats des dernières élections fédérales?
J’espère surtout être un exemple pour les jeunes, afin de les inciter à s’engager davantage, ainsi que pour les partis, qui doivent aussi nous faire confiance.
Politiquement, de qui vous sentez-vous le plus proche?
Mon modèle a toujours été Pierre-André Page. C’est peut-être un peu gnangnan ce que je dis, venant d’un UDC fribourgeois. Mais j’ai suivi son parcours et ses positions au Conseil national. Sur l’agriculture, la famille, la souveraineté, je suis entièrement sur sa ligne.
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