Les prétendants à la Chambre haute se sont affrontés pour la première fois

Elections fédérales » Quelque 150 citoyens ont assisté jeudi au premier débat réunissant les sept candidats fribourgeois au Conseil des Etats, organisé par La Liberté et La Gruyère. Près de deux heures d’échanges, durant lesquelles le public a pu prendre la mesure des sénatrices sortantes Johanna Gapany (PLR) et Isabelle Chassot (Centre) et de leurs challengers, Alizée Rey (PS), Gerhard Andrey (Verts), Leonardo Gomez Mariaca (PVL), Pierre-André Page (UDC) et Flavio Guido (Pacte citoyen).

«En produisant local, on va baisser les coûts»
Gerhard Andrey

Les sept prétendants sont favorables aux énergies renouvelables. Même l’implantation d’éoliennes dans le canton a plutôt la cote, avec des nuances – «là où ça fait sens», «si les communes disent oui» ou «en étant réceptif au désagrément». C’est que «la magie du solaire, du vent et de l’eau», pour reprendre l’expression de Leonardo Gomez Mariaca, permettra aux Fribourgeois de s’affranchir des marchés et de «reprendre le contrôle» de leurs tarifs d’électricité.

Faut-il soutenir ces énergies? Oui, dit Alizée Rey, en évoquant l’initiative pour le fonds climat lancée par le PS et les Verts. «Vous pouvez créer des fonds et des subventions: à la fin, tout est répercuté sur le prix du kWh, donc sur le consommateur», réagit Pierre-André Page. Gerhard Andrey s’insurge: «Chaque année, les Suisses dépensent huit à douze milliards pour des énergies non renouvelables. Ces frais sont déjà là. Mais en produisant local, avec nos infrastructures et nos emplois, on va baisser les coûts.»