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Les élections fédérales de 2023

Analyse. la relève du Parti socialiste se presse au portillon

Le PS pourrait souffrir du reflux de l’allié vert et de la croissance de l’UDC, ce qui met en danger un de ses deux sièges au Conseil national. Mais le parti bénéficie aussi d’une relève très active.

Au PS, la relève refuse de faire de la figuration. © Charly Rappo

Dominique Meylan

Dominique Meylan

4 octobre 2023 à 20:35

Temps de lecture : 1 min

Analyse » En Suisse, le traditionnel bavardage sur la météo, qui ponctue chaque rencontre, est désormais régulièrement remplacé par des considérations sur le prix des courses et le coût des primes d’assurance-maladie. Tout augmente et la classe moyenne le ressent douloureusement, au point que ce thème est devenu l’un des sujets phares de la campagne électorale. Cette situation pourrait bien constituer une aubaine pour le PS, qui se profile largement sur ce genre de questions.

Et pourtant, le parti est l’une des formations fribourgeoises qui a le plus de souci à se faire. Son deuxième siège au Conseil national est en danger face à une UDC en pleine forme, qui a des velléités de revanche. Comment un parti, en légère progression selon les sondages, pourrait-il perdre un représentant? Le PS risque tout simplement de faire les frais du reflux de l’allié vert. Le climat n’a pas seulement été supplanté dans les conversations, il semble moins préoccuper les Suisses. Ou du moins, les citoyens ne voient plus les Verts comme le parti le mieux à même de lancer un changement. Au sein de l’apparentement qui englobe également le Centre gauche-PCS, le PS et ses deux sièges sont davantage en danger que les Verts, détenteurs d’un seul strapontin.

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