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Ils s'envolent en Gruyère

Anastasia et Mikhail, deux Ukrainiens de 16 ans ont été invités à faire du planeur durant deux semaines

Aérodrome d'Epagny; Vol avec deux pilotes ukrainiens Photo Lib/Charly Rappo, Epagny, 22.04.2022Charly Rappo/Charly Rappo / La Liberté

Stéphanie Schroeter

Stéphanie Schroeter

23 avril 2022 à 15:06

Temps de lecture : 1 min

Epagny» Ils sont allés haut, très haut parfois même. Ils ont pris un peu de hauteur laissant au sol, durant quelques heures, leurs inquiétudes. Invités par le Groupe de vol à voile de la Gruyère, Anastasia et Mikhail, deux jeunes Ukrainiens, viennent de passer deux semaines en Suisse. En ce beau vendredi après-midi d'avril, ils réalisent leur dernier vol en planeur à l'aérodrome de la Gruyère à Epagny. «C'était incroyable!", résument-ils sobrement tout en ajoutant: «C'était une magnifique opportunité pour nous.»

Agés de 16 ans, Anastasia et Mikhail ont volé à environ dix reprises durant leur séjour initié par Daniel Ramseier. En préparant la saison, comme chaque année au début du mois de mars, le pilote a une pensée particulière pour ses homologues ukrainiens. Désireux de faire quelque chose, d'offrir son aide, il contacte, via les réseaux sociaux, un club de planeur de Kiev. Comme une bouteille à la mer. Qui revient avec une réponse. Celle d'un pilote très impliqué dans la formation des jeunes. Ce dernier réussit à prendre contact avec des jeunes de son club qui ont dû quitter leur pays. Le club gruérien décide alors de les inviter et tout s'enchaîne. Réfugiée à Vilnius en Lituanie, Anastasia prend la route avec ses parents et embarque au passage Mikhail, installé en Allemagne, à Leipzig.

Une première expérience

Le Groupe de vol à voile de la Gruyère se mobilise. Deux familles, dont les enfants sont élèves du club, accueillent les deux adolescents. Ne leur reste plus qu'à voler de leurs propres ailes, ou presque. Accompagnés d'instructeurs bénévoles, ils s'envolent quasiment chaque jour en fonction de la météo. «Ils se débrouillent super bien et ça nous fait réviser l'anglais», glisse en souriant Michel Barras.

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