«Frani Elle, c’est moi en femme»

Bulle » «Si j’ai peur des Gruériens? Mais non! Un petit verre de vin et tout ira bien.» Dans sa vidéo visible sur TikTok et Instagram, Francesco Iapozzuto annonce que son alter ego, la drag-queen Frani Elle, sera la maîtresse de cérémonie de la prochaine Pride romande, qui se déroule en juin (lire ci-dessous). Francesco a été approché par le comité fribourgeois grâce à ses clips humoristiques sur les réseaux sociaux. Tantôt apprêté en drag-queen tantôt au naturel, il se plaint et se moque des clichés qui font la Suisse romande sur ses comptes suivis par près de 10’000 internautes sur Instagram (frani_instag) et 17’000 sur TikTok (frani_tiktok).

 

 

 

 

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Débuts semi-confinés

Titillé depuis toujours par le milieu des drag-queens, le formateur en personnel à PostFinance, à Bulle, a sauté le pas durant le semi-confinement. Des débuts sommaires en enfilant une tenue appartenant à sa voisine et une perruque. «C’est un fantasme d’ado qui s’est réalisé», sourit-il.

Le coiffeur et maquilleur de formation se rend compte qu’il adore se transformer: «Quand je suis en femme, je me sens femme. C’est un vrai bonheur!» Tout comme enlever sa perruque, son maquillage et sa robe le satisfait après quelques heures. Et d’assurer: «Je n’imite personne. Frani Elle, c’est moi en femme, ce n’est pas un personnage.» Un alter ego qui lui donne davantage de courage et de force. Sa définition du drag-queening? «Pour moi, c’est l’humour, le maquillage à outrance, être sexy sans être vulgaire. C’est aussi une façon de rendre hommage aux femmes.»