Logo

Économie Régionale

Starrag Vuadens SA. une usine qui rayonne grâce au luxe

En plein boom, Starrag Vuadens SA fête les cinquante ans de sa ligne de machines Bumotec

Starrag Vuadens. La production. Photo Lib/Corinne Aeberhard, Vuadens, 26.05.2023Corinne Aeberhard/St-Paul Médias SA

Thibaud Guisan

Thibaud Guisan

3 juin 2023 à 14:59

Temps de lecture : 1 min

Economie» Dans l’usine de Starrag Vuadens SA, il y a beaucoup de bougies à souffler. L’entreprise célèbre les 50 ans de Bumotec: une ligne de centres d’usinage qui porte le nom de l’ancienne société née en 1973 à Sâles. Les équipements SIP, nés à Genève en 1862, mais produits en Gruyère depuis fin 2016, fêtent pour leur part leurs 160 ans, avec une année de retard.

230

Le nombre de collaborateurs de Starrag Vuadens

Ce double anniversaire intervient dans une période faste pour Starrag Vuadens. En plein boom, la société emploie aujourd’hui 230 collaborateurs, dont une dizaine d’apprentis, contre 200 en 2021 et 130 en 2016. «Nos effectifs n’ont jamais été aussi importants. Nous faisons face à une véritable explosion de la demande depuis l’après-Covid», expose Jean-Daniel Isoz, directeur général de Starrag Vuadens.

Diversification réussie

La société est tirée en avant par le secteur du luxe: un domaine qui représente 60% de ses activités et qui est en pleine croissance. «Au départ, l’entreprise travaillait principalement pour l’horlogerie. Ces dernières années, nous sommes également très bien positionnés dans la bijouterie et la maroquinerie», se félicite Jean-Daniel Isoz, à la tête de l’entreprise depuis 2012.

Starrag Vuadens livre également ses centres d’usinage à des clients actifs dans les technologies médicales, la micromécanique et l’aérospatial. «Nos machines permettent de fabriquer des pièces allant de quelques millimètres à une dizaine de centimètres de long», résume Samuel Boschung, responsable de la production, qui cite comme exemple des composants horlogers, des implants dentaires ou des petites buses qui servent à injecter le kérosène dans les moteurs d’avions.

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus