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Déborah Kolly produit des spaghettis pas comme les autres

Déborah Kolly commercialise des pâtes artisanales à partir d’une variété de blé presque oubliée

Déborah Kolly trie ses céréales à l’ancienne pour la fabrication de spaghettis fribourgeois. © Jean-Baptiste Morel

Patrick Chuard

Patrick Chuard

9 novembre 2023 à 23:00

Temps de lecture : 1 min

Sarine » Déborah Kolly s’est retrouvée sous les projecteurs dimanche 22 octobre dernier, jour d’élections fédérales. La Fribourgeoise de 31 ans ne fait pas de politique, mais elle accompagnait ce jour-là son mari, Nicolas Kolly, nouvel élu au Conseil national, lors de sa réception à Fribourg. L’agrarien d’Essert (commune du Mouret), avocat de profession, est lié au monde agricole par sa propre famille, mais également par son épouse. Déborah Kolly a en effet repris le domaine familial de son père, Paul Papaux, à Treyvaux. La jeune femme n’a pas la renommée de son époux, mais elle n’est pas pour autant une inconnue. Son nom à elle est déjà entré dans les cuisines: on peut trouver ses spaghettis dans plusieurs dizaines de magasins d’alimentation de Suisse romande.

«Beaucoup de gens fabriquaient déjà des pâtes alimentaires. Mais j’avais envie de lancer un produit original qui ne ressemble pas aux autres», explique Déborah Kolly. Depuis trois ans, elle exploite avec son père deux hectares de blé rouge de Gruyère. Cette variété de froment d’été, dont les tiges poussent jusqu’à deux mètres, servait autrefois à la confection de chapeaux. «Presque plus personne ne le cultive de nos jours car le rendement est trop faible: il rend sept fois moins que les autres variétés de céréales. Le prix auquel il faudrait vendre le blé serait beaucoup trop élevé pour le marché», explique Déborah Kolly.

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