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Canton

Un pas vers la lumière, loin de la crise

La Balade des lumières s’ouvre ce soir. Au menu, deux expositions, six arteplages et des décors lumineux


 Photos Alain Wicht Texte Nicole Rüttimann

Photos Alain Wicht Texte Nicole Rüttimann

3 mars 2021 à 02:01

Temps de lecture : 1 min

Morat » Une étincelle de culture et de bonheur dans ce ciel en crise. C’est ce que propose la Balade des lumières de Morat, présentée hier à la presse en conférence et visite. Dès ce soir et jusqu’au 28 mars, entre 17 h 30 et 22 h, les visiteurs y découvriront des animations lumineuses, par petits groupes alternés, dans un cadre Covid-compatible. La balade s’articule autour de deux expositions phares, au Musée de Morat et à l’ancienne caserne des pompiers. Les expositions, à réserver à l’avance, présentent 6 arteplages, tandis que 6 décorations lumineuses prolongent la promenade de la Vieille-Ville au bord du lac. Celle-ci, d’une durée de 2 à 2 h 30, peut donc être réduite si l’on opte pour une ou deux expositions.

Le Musée de Morat présente 5 arteplages. «Les artistes y explorent toutes les possibilités de la lumière», relève Denis Decrausaz, directeur du musée: De la ludique Candel’Ens, œuvre de l’Association Saint-Camille en collaboration avec un atelier protégé, qui propose en actionnant une pédale de recomposer des visages avec pas moins de 16 millions de possibilités à la clé, à la sonore Explorer et ses 30 spots à tambourins, en passant par la délicate création de Simon Berger, qui a façonné un portrait en brisant le verre. Dans le noir, celui-ci apparaît comme un «négatif», avant que des néons en rétroéclairage n’en révèlent les traits, et dialogue avec un portrait classique à ses côtés. Plus loin, la lumière révèle d’autres fragilités. «Celles de la vie animale, mise en parallèle avec l’humaine», expose la créatrice d’Hallali, Muriel Zeender. L’expression «prendre des vessies pour des lanternes» est ici incarnée, le trivial se muant en poétique, lorsque les vessies évoquent des ballons de papier parcheminé. Un écho avec la dernière arteplage, où le papier redevient forêt.

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