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District de la Sarine

Quatre nouveaux élus au Conseil communal de Neyruz

Avenir Neyruz cartonne en remportant près de 40% des suffrages dans la course à l’exécutif.

Inauguration du four à pain. Photo Lib/Alain Wicht, Neyruz, le 01.10.2005Alain Wicht/La Liberté

Stéphanie Buchs

Stéphanie Buchs

7 mars 2021 à 21:40

Temps de lecture : 1 min

Neyruz » Le visage du Conseil communal de Neyruz va changer. Quatre nouveaux élus accèdent à l’exécutif qui compte neuf places. La course s’annonçait disputée avec 27 candidats qui se lançaient sur quatre listes alors qu’historiquement, seules deux formations se partageaient les sièges de l’exécutif: l’Entente communale amis et sympathisants (ecAS) et le Groupe socialiste et Ouverture (GSO).

La nouvelle formation Avenir Neyruz cartonne en remportant près de 40% des suffrages. Elle place quatre candidats: Axel de Montmollin (465 voix), seul conseiller sortant de la liste, Jean-Pierre Corpataux (557), Fabien Mettraux (470) et Maryline Dafflon (440). «On ne s’attendait pas à ça, c’est fantastique», réagit Olivier Pillonel, coprésident d’Avenir Neyruz.

Le GSO tire aussi son épingle du jeu en gagnant 30% des suffrages. Il réussit à faire élire trois candidats, dont les deux sortants Jean-Noël Gendre (448) et Katiuscia Sansonnens (354). A relever que Jean-Daniel Roth (342) pique le siège de son colistier Bernard Kolly (314), conseiller communal sortant qui n’est pas réélu. C’est un siège de moins qu’en 2016, mais le GSO se dit satisfait: «On savait qu’on allait perdre des voix, on craignait même de perdre deux sièges», relève Katiuscia Sansonnens. «Mais je me réjouis de travailler avec cette nouvelle équipe. Les élus sont des modérés. Les débats seront apaisés.»

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candidats élus de la nouvelle formation Avenir Neyruz.

Le syndic Martial Wicht est le moins bien élu des membres du nouvel exécutif. Seul sortant de la liste ecAS, il n’obtient que 250 voix. A noter que cette formation qui se partageait historiquement les sièges au Conseil communal avec le GSO peine à récolter 17% des suffrages. «Nous savions que cette élection allait être difficile, mais on espérait tout de même décrocher deux sièges, et on loupe le deuxième siège pour quelques poussières de voix», analyse Philippe Dobler au nom de l’ecAS. En 2016, l’ecAS arrivait en tête avec près de 52% des voix et plaçait cinq poulains à l’exécutif.

Les débats houleux qui ont eu lieu autour de la création d’un Conseil général ont laissé des traces. L’exécutif s’y opposait. C’est pourtant cette solution qui a été validée par les citoyens en septembre dernier. «La campagne a suscité un engouement pour les élections, c’est réjouissant», réagit Philippe Dobler.

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