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Conseil d'Etat

Gilberte Schär. pour les femmes, contre les quotas

Gilberte Schär a de l’expérience et des compétences en gestion du territoire. Objectif: un siège pour l’UDC

Pour Gilberte Schär, dans le district du Lac, «il n’y a pas tellement le problème du Röstigraben».

 Nicolas Maradan et Chantal Rouleau

Nicolas Maradan et Chantal Rouleau

22 octobre 2021 à 04:01

Temps de lecture : 1 min

Elections » Députée UDC au Grand Conseil, la Lacoise Gilberte Schär, directrice d’agence immobilière âgée de 61 ans, revendique pour son parti un siège au Conseil d’Etat, dont il est absent depuis 25 ans.

Vous faites face à une mission difficile: porter la voix des femmes tout en représentant le parti qui leur laisse le moins de place…

Gilberte Schär: J’ai été présidente de l’UDC fribourgeoise, le parti m’a donc laissé la place pour y accéder. L’UDC n’a aucune réticence à mettre des femmes sur le devant de la scène politique. D’expérience, je sais qu’il est parfois plus difficile de convaincre les femmes. Souvent, elles sont un peu trop modestes et ne voient pas leurs compétences. Il faut davantage les mettre en confiance, ce que nous avons fait pour ces élections au Grand Conseil.

La place des femmes, dans votre parti mais aussi dans la société, fait-elle partie de vos combats?

Tout à fait. La présence des femmes est importante parce que nous sommes complémentaires à l’homme. Il faut une présence des deux au sein d’un gouvernement. En revanche, je suis moins convaincue par les quotas, car on risque d’amener des femmes qui ne sont pas motivées à 100%.

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