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Canton

Pour le Conseil d'Etat fribourgeois, «le loup n’est pas une menace»

Interpellé par deux députés, le Conseil d’Etat défend la présence du grand prédateur en région de plaine

Le jeune loup aperçu dimanche 5 février près d'Espace Gruyère à Bulle, a été immortalisé mardi 7 février à Broc par le garde-faune du secteur Simon Jaffrédou. Photo Simon Jaffrédou, Broc, 07.02.2017 Lib. 11.02.2017, p.19 FN / 01.04.2019, S.5

Nicolas Maradan

Nicolas Maradan

6 mai 2022 à 20:00

Temps de lecture : 1 min

Broye » Le loup a-t-il sa place dans les régions de plaine? C’est la question posée au Conseil d’Etat fribourgeois par le député UDF Ivan Thévoz (Russy) et son collègue UDC Jean-Daniel Chardonnens (Fétigny) après les attaques survenues en début d’année dans la Broye, d’abord côté fribourgeois puis près de Payerne. Le 12 janvier, des moutons avaient notamment été tués à Chandon, sur le territoire de la commune de Belmont-Broye. En tout, il y a eu sept moutons tués depuis début 2022. Les analyses ADN ont démontré que le même loup était à chaque fois impliqué.

Dans sa réponse, rendue publique vendredi, le Gouvernement souligne: «Le loup n’est pas une menace pour l’être humain, qu’il considère comme un prédateur et non comme une proie. La peur du loup est due principalement à des croyances, qui ne sont pas confirmées par les données scientifiques. Ces dernières confirment que, malgré l’augmentation générale des populations de loups en Europe, les cas d’attaques sur les êtres humains n’ont pas augmenté et sont extrêmement rares.»

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