Politique. Les Verts fribourgeois songent déjà aux prochaines élections

Fribourg est en effet un des derniers cantons à confier exclusivement ce pouvoir aux exécutifs. Début octobre, le Grand Conseil a refusé de modifier la pratique, estimant que le sujet était trop technique et complexe pour la population lambda. Un argument qui irrite les Verts. Député et syndic de Villars-sur-Glâne, Bruno Marmier suggère de créer un comité interpartis pour appuyer le lancement de cette initiative cantonale. Julien Vuilleumier y voit un bon thème de campagne en vue des futures échéances électorales, à commencer par les élections communales, en mars 2026.

Question complexité, les Verts fribourgeois ont relevé que les objets en votation le 24 novembre prochain n’en manquaient pas. La réforme du financement des soins surtout est difficile à vulgariser. Il a fallu 14 ans aux Chambres fédérales pour s’entendre sur un projet mais de gros doutes apparaissent à l’approche de la votation. Les syndicats ont lancé un référendum. Depuis, ils sont rejoints par des sections de différents partis de gauche comme de droite. Les Verts fribourgeois penchent pour le non mais ont décidé de laisser la liberté de vote.

Ils ont également débattu des projets d’extension des autoroutes et des arguments à mettre en évidence pour convaincre les citoyens de s’y opposer. Sur le sujet, les Verts fribourgeois sont unanimes: c’est non. «Les gens disent qu’ils veulent moins de bouchons. Mais il faut leur rappeler que rien ne sera réglé pendant des années. Les travaux dureront longtemps et pendant ce temps, il y aura d’importantes perturbations», déclare le conseiller national Gerhard Andrey. Les deux sujets en lien avec le droit du bail n’ont pas trouvé grâce non plus.

Par contre, les écologistes soutiendront l’initiative pour la responsabilité environnementale lancée par les Jeunes Verts. La votation populaire est déjà programmée en février prochain.