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Canton

Eté 2024. Les touristes étrangers ont (un peu) boudé le canton de Fribourg

Durant la période estivale 2024, Fribourg est la seule région touristique de Suisse à avoir enregistré une baisse de la demande étrangère en matière de nuitées hôtelières (-4,5% par rapport à 2023).

Le bilan touristique pour la saison estivale 2024 est mitigé dans le canton de Fribourg.
Alain Wicht

Nicolas Maradan

Nicolas Maradan

5 décembre 2024 à 09:15, mis à jour à 09:31

Temps de lecture : 2 min

Durant la période estivale 2024, soit entre les mois de mai et d’octobre, les hôtels du canton de Fribourg ont enregistré un total de 290’943 nuitées. Selon des chiffres publiés jeudi matin par l’Office fédéral de la statistique (OFS), cela représente une baisse de 5,2% par rapport à l’année précédente à la même période, et de 2,9% par rapport à 2019, dernière année de référence avant la pandémie de Covid-19. Le bilan cantonal est donc un peu moins bon qu’au niveau national, où à l’inverse un nouveau record a été battu avec environ 24,4 millions de nuitées (+ 1,6% par rapport à 2023).

La région touristique de Fribourg est même la seule du pays à avoir enregistré une baisse de la demande étrangère durant cette période (-4,5% par rapport à l’année passée). Parmi les touristes habituels, ce sont principalement ceux en provenance du Royaume-Uni qui ont un peu boudé le canton, avec 35% de nuitées en moins en l’espace d’une année. Les Italiens (-22,1%), les Néerlandais (-12%) et les Espagnols (-11,2%) se sont également détournés quelque peu de nos paysages. En revanche, il y a une belle progression des nuitées hôtelières par des visiteurs venus de Corée du Sud (+ 154% entre 2023 et 2024).

Dans un communiqué de presse, l’OFS relève que les hôtels valaisans, tessinois et grisons ont également enregistré des baisses plus ou moins importantes de fréquentation entre mai et octobre 2024. L’office observe: «La saison touristique d’été a été marquée par des périodes de fortes intempéries entre juin et septembre, particulièrement dans les régions de montagnes ainsi qu’au Tessin où elles ont provoqué localement des dégâts parfois très importants.» A noter que ces chiffres comprennent les hôtels et établissements de cure, mais pas la para-hôtellerie.