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Canton

L’alliance de droite est contestée

Conclure une entente entre deux tours d’une élection soulève des questions d’ordre juridique

Dimanche dernier, les candidats PLR Romain Collaud et Didier Castella (au centre de la photo) discutent avec les UDC Pierre-André Page et Adrian Brügger.

 Magalie Goumaz

Magalie Goumaz

10 novembre 2021 à 21:56

Temps de lecture : 1 min

Conseil d’Etat » Neuf candidats se lancent dans le second tour pour le Conseil d’Etat. Les stratégies adoptées mardi par les partis ont été confirmées ce mercredi par un communiqué de la Chancellerie. Quatre candidats de gauche et cinq de droite vont se disputer les sept sièges en jeu. Nouveauté: Le Centre, le PLR et l’UDC partent unis pour conserver la majorité bourgeoise, mise à mal au premier tour.

Sur le site de l’Etat de Fribourg, leur liste respective a ainsi été modifiée en conséquence. Le centriste Jean-Pierre Siggen, par exemple, est confirmé sur la liste de son parti, mais son nom a aussi été ajouté sur la liste de l’UDC et sur celle du PLR.

Cette nouvelle donne soulève cependant des questions juridiques. Partie unie dès le premier tour, la gauche conteste la manœuvre. La question est simple: une alliance peut-elle être conclue entre les deux tours? La loi sur l’exercice des droits politiques ne l’interdit pas. Mais elle ne l’autorise pas non plus explicitement.

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