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District de la Singine

La politique dans le sang

En Singine, les élections seront encore une fois très disputées


 Marc-Roland Zoellig

Marc-Roland Zoellig

29 janvier 2021 à 02:01

Temps de lecture : 1 min

Singine » Les élections communales sont rarement un long fleuve tranquille en Singine. On en a déjà eu un avant-goût en novembre dernier dans le chef-lieu nouvellement fusionné de Tavel, où un scrutin très disputé a débouché sur la désignation d’un syndic outsider, le PDC Markus Mauron, qui a été préféré aux candidats déclarés Gaston Waeber (udc) et Hubert Schibli (pdc). Les localités du district alémanique sont en effet politisées pour plus de la moitié d’entre elles et seules sept (sur quinze) comptent moins de 1500 habitants. Dans six de ces «petites» communes (Brünisried, Heitenried, Plasselb, Dirlaret, Saint-Sylvestre, Tinterin), le dépôt de listes d’entente devrait aboutir à des élections tacites.

Partout ailleurs, candidates et candidats se préparent à l’affrontement. Y compris à Chevrilles, où les adversaires n’affichent certes pas de couleurs politiques cette année, mais où deux listes concurrentes croiseront le fer, dont l’une compte des élus sortants qui portaient l’étiquette du Parti chrétien-social (pcs) en 2016.

Candidatures nombreuses

155

Le nombre de candidats au Conseil général de Guin

Corollaire de cette politisation importante: le nombre de candidats en lice pour occuper un siège dans un Conseil communal ou l’un des deux Conseils généraux du district est élevé. A Guin, 34 candidats se disputeront ainsi les sept sièges de l’exécutif. Dans le canton, il n’y a qu’à Estavayer que l’engouement est encore plus important. A Guin toujours, les 50 sièges du Conseil général sont convoités par 155 candidats répartis en sept listes.

Deux formations politiques se détachent clairement en termes de mobilisation pour cette course aux postes: le PDC, devenu Le Centre, et l’UDC. Traditionnellement bien implanté en Singine, où il tient toujours largement la corde en matière de nombre de sièges dans les exécutifs et les législatifs, le PDC fait figure de champion à la couronne vacillante, l’UDC de fougueux challenger. Devenus la seconde force politique du district alémanique il y a cinq ans, les démocrates du centre sont parvenus, cette fois encore, à déposer des listes dans chacune des communes politisées du district.

Listes jeunes en verve

Ce duel au sommet sera arbitré par des formations non moins ambitieuses. Le PLR (bien décidé à récupérer son siège vacant à Guin) et le PS sont en embuscade presque partout, le second ayant même réussi l’exploit d’aligner un candidat à Planfayon, policier de profession qui plus est. Quant au PCS, autrefois acteur central du débat politique singinois avant d’encaisser, dès 2006, une série de défaites consécutives à son alignement sur le programme de centre-gauche du parti cantonal, il semble relever la tête. A Schmitten, il a ainsi créé l’événement politique en s’alliant aux Verts. A Saint-Ours, il fait liste commune avec le PS.

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