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Conseil d'Etat

Jean-François Steiert. «Il faut une carapace solide»

Le socialiste Jean-François Steiert se présente pour un deuxième mandat au Conseil d’Etat

Le socialiste Jean-François Steiert se plaît à la Direction de l’aménagement, de l’environnement et des constructions.

 Nicolas Maradan et Patrick Chuard

Nicolas Maradan et Patrick Chuard

25 octobre 2021 à 04:01

Temps de lecture : 1 min

Elections » Elu au gouvernement cantonal en 2016, Jean-François Steiert a vécu une législature plutôt agitée, qui tranchait avec son mandat précédent de conseiller national. Les dossiers difficiles ne lui font pas peur: il en redemande.

Abandon du bâtiment de stockage de Schmitten, retard du projet de la Tour-Henri, hausse de coûts imprévus, débâcle de la pisciculture, problèmes au Service des bâtiments… La législature n’a pas été facile?

Jean-François Steiert: Non. Etant donné que la durée moyenne de mes prédécesseurs à la Direction de l’aménagement, de l’environnement et des constructions (DAEC) a été inférieure à une législature, je savais que ce ne serait pas simple. J’ai réorganisé le service des bâtiments, clarifié les rôles et commencé à développer une vision globale du parc immobilier de l’Etat. Le bilan de cette législature se fera dans quelques années: on verra si les réformes entreprises ont porté leurs fruits.

Serez-vous le premier ministre depuis Claude Lässer à rester plus d’une législature à la DAEC?

Franchement c’est une direction passionnante et je m’y plais. On y dispose d’une grande marge de manœuvre. Bien entendu, on prend plus de coups à la DAEC qu’ailleurs. Il faut une carapace solide, mais je m’y sens à l’aise.

Rêvez-vous d’une deuxième législature plus tranquille?

Si je cherchais la tranquillité, je ferais autre chose.

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