Comment le PDC est rentré dans le rang
Le PDC a longtemps dominé le canton, d’où l’expression d’un Etat-PDC. Désormais pluraliste, Fribourg l’a relégué dimanche en 3e position du podium des partis. Décryptage de cette évolution historique.
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Sébastien julan
26 octobre 2011 à 07:21
Une seule constante au PDC depuis des décennies: ses courbes électorales penchent vers le bas. Inexorablement. Une spirale qui lui a fait céder dimanche sa première place séculaire au Parti socialiste et se classer en 3e position, derrière l’UDC. La lente tectonique des plaques se lit en rouge et vert dans la géographie électorale (notre édition d’hier).
Historique: le terme n’est pas galvaudé. A l’aune de l’élection législative nationale, l’adjectif prend la mesure de la chute ininterrompue de l’électorat démocrate-chrétien fribourgeois. Passé d’un tiers des voix en 1999 à un quart en 2003 et 2007, le parti d’Urs Schwaller et de Thérèse Meyer, ses coprésidents, ne détient plus qu’un 5e des suffrages. Elles sont bien loin ces années 1960 où son ancêtre, le parti conservateur, aimantait une bonne moitié des électeurs…
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