Fribourg de retour au comité de l’Union des villes suisses. «C’est du réseautage»

Politique fédérale » Thierry Steiert, syndic de Fribourg, entre jeudi au comité de l’Union des villes suisses (UVS). La ville zaehringienne n’y était plus représentée depuis près de deux décennies.

L’ancien syndic, Dominique de Buman, en assumait la vice-présidence lorsqu’il a quitté cette fonction au moment de son élection au National, en 2003. Quel est l’intérêt pour la capitale fribourgeoise de réintégrer ce comité? Réponses de l’édile socialiste, membre de l’exécutif depuis 2011 et syndic depuis 2016.

Fribourg a été absente du comité de l’UVS pendant près de vingt ans. Une mise à l’écart?

Thierry Steiert: Pas du tout. Le comité se compose d’environ quinze représentants, il ne peut pas intégrer toutes les villes. Les grandes y sont représentées en permanence, tandis que les autres le sont par tournus. Cette représentation tient compte d’une répartition géographique et linguistique la plus équitable possible.

L’Union des villes suisses rassemble de grandes cités comme Zurich, dont la population est supérieure à celle du canton de Fribourg, et de bien plus petites villes. Quel est l’intérêt pour celles-ci à être actives dans un tel lobby?

Pour Fribourg, c’est du réseautage qui amène une visibilité. Je peux répondre la même chose à ceux qui nous demandent ce que Fribourg fait dans la Région capitale suisse, un réseau intercantonal tissé autour de la Ville fédérale. Cela nourrit des contacts précieux et permet à Fribourg de faire passer des messages, de rappeler que nous existons. Les dix villes les plus importantes du pays, appelons-les la ligue A, ont une voix très forte. Disons que Fribourg a une bonne position en ligue B, mais elle n’est pas toujours dans le radar. Or, nous avons une situation importante de ville pont entre deux régions linguistiques et culturelles. Disons que cela nous apporte une légitimité supplémentaire.