Cartographier les îlots de chaleur
Des chercheurs de la HEIA-FR mènent une étude sur les zones où la chaleur monte plus qu’ailleurs
Partager
Anne Rey-Mermet
21 août 2020 à 19:52
Fribourg » Pas besoin de se promener avec un thermomètre pour sentir que certaines zones de la ville de Fribourg affichent une température plus élevée que d’autres en période de fortes chaleurs. Ce phénomène d’îlots de chaleur urbains existe indépendamment du changement climatique, mais est accentué par lui. Pour identifier et mieux connaître ces secteurs, une étude est en cours dans la capitale cantonale.
«Elle s’inscrit dans le programme pilote d’Adaptation aux changements climatiques de la Confédération. Ce n’est pas uniquement esthétique. En 2013-2014, par exemple, nous avons connu des étés caniculaires et une surmortalité», souligne Marc Vonlanthen, professeur à la Haute Ecole d’ingénierie et d’architecture de Fribourg (HEIA-FR), responsable de l’étude.
Ce travail est effectué en partenariat avec l’institut de recherches Idiap à Martigny et avec la commune de Fribourg. L’objectif est de pouvoir ensuite s’en servir pour anticiper les effets du réchauffement climatique en ville et prendre cet aspect en compte dans les futurs projets d’urbanisme. «Ce qui est très intéressant pour nous, c’est qu’il s’agit d’un projet de recherche appliquée, ça peut vraiment déboucher sur des idées concrètes d’aménagement du territoire», relève Aline Hayoz, responsable du développement durable à la commune de Fribourg. La future cartographie de la ville sera ainsi une base objective et cohérente sur laquelle s’appuyer.
Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus