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Balades insolites

A VTT au cœur de la nature glânoise

Accessible à tous, le parcours de 5 kilomètres se déploie sur une boucle au dénivelé quasiment nul.

Claire Pasquier

Claire Pasquier

21 juillet 2021 à 04:01

Temps de lecture : 1 min

Balades insolites

Cela doit faire douze ans que je n’ai pas enfourché de vélo tout-terrain. La dernière fois date probablement d’un cours d’éducation physique que je n’avais pas réussi à courber. Motivée à remonter en selle, j’ai rendez-vous au centre forestier de Combloney, à Romont. Mehdi Ruffieux et sa fille Jade sont mes guides du jour. Le père de famille actif dans le club local de VTT est l’initiateur de cette balade insolite: un parcours d’obstacles pour deux roues à travers la forêt de la Montagne-de-Lussy. Inaugurée au début de l’été en collaboration avec l’Office du tourisme de Romont et sa région et réalisée avec la corporation forestière Glâne-Farzin, la boucle de 5 kilomètres se veut ludique et accessible à tout le monde, personnes âgées, enfants, vététistes expérimentés ou néophytes.

Le départ est donné et Jade prend les devants en s’enfonçant dans la forêt. La petite fille de 9 ans est très agile sur le sentier, balisé par des panneaux rouges Suisse Mobile. De mon côté, j’appréhende la douzaine d’exercices disséminés sur le chemin. Mehdi Ruffieux m’apprend que sa petite dernière, âgée de 4 ans, les effectue presque tous. Pas de quoi me mettre la pression… J’assume mon statut de poule mouillée.

Même pas peur de la boue

Le premier écueil intervient quelques mètres plus tard. L’objectif: passer sous deux barres ajustables selon sa taille. Habituée à l’exercice du limbo sur la piste de danse, je tente tant bien que mal un premier passage. Mais je ralentis trop et me vois obligée de poser mon pied gauche à terre, ou plutôt dans l’épaisse boue, conséquence des pluies intenses des derniers jours. Qu’à cela ne tienne. La crainte de me salir ne m’arrêtera plus.

Les deux exercices suivants sont dédiés à l’équilibre. D’abord sur trois troncs plus ou moins fins et courbés. Puis sur une planche à bascule. «Certains bûcherons de la corporation n’ont pas osé le faire», indique Mehdi Ruffieux. Après quatre passages (demandés par le photographe du journal) et une petite montée d’adrénaline, mon ego est gonflé à bloc. Je déchante très vite lors de la première descente du parcours et de l’exercice intitulé «freinage contrôlé». La traversée d’un pierrier s’avère également compliquée tout comme les virages relevés à réaliser dans une sorte de petit ravin en descente. Suivent des rails entre lesquels nous nous faufilons avec plus ou moins d’agilité et de grâce.

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