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Balades thématiques

A la rencontre des faucons pèlerins et milans royaux dans la Broye

D’Henniez à Surpierre, Jacques Jeanmonod nous emmène à la découverte d’un bijou ornithologique 

Pour la série d'été balade avec un spécialiste: avec l'ornithologue Jacques Jeanmonod falaises qui les dominent entre Surpierre et Lucens. Photo Lib / Charly Rappo, Surpierre, 07.07.2023Charly Rappo/Charly Rappo / La Liberté

Photos Charly Rappo Texte Chantal Rouleau

Photos Charly Rappo Texte Chantal Rouleau

11 juillet 2023 à 23:43

Temps de lecture : 1 min

Balades thématiques (1/6) » Des spécialistes nous emmènent à la découverte de balades thématiques aux quatre coins du canton, une fois par semaine durant l’été.

Haut dans le ciel, un milan royal plane au-dessus du château de Surpierre. «On le voit souvent dans cette région. Il y a des couples nicheurs dans toute la vallée.» Jacques Jeanmonod, ornithologue habitant Grandcour, marche d’un pas tranquille, un télescope sur son épaule. De bon matin, il est notre guide pour cette balade d’environ deux heures, pauses comprises, qui nous mènera d’Henniez à Surpierre. «C’est un endroit sauvage, peu connu, un bijou au niveau ornithologique», assure le retraité, qui enseignait les mathématiques et les sciences à l’école secondaire de Payerne.

Le départ se fait depuis Henniez. Si l’on vient en voiture, on peut se garer devant la station d’épuration des eaux de cette commune de la Broye vaudoise. En train, on s’arrête à la gare d’Henniez, puis on revient sur nos pas au bord de la rivière la Broye sur environ 500 mètres.

Rivière sauvage

De l’autre côté du cours d’eau, on aperçoit des falaises naturelles où niche le martin-pêcheur. «C’est le nid de cette année», montre Jacques Jeanmonod en pointant un trou dans la molasse. «Il n’y a pas beaucoup de zones où la rivière est à ce point sauvage.»

Il faut ensuite enjamber la Broye via une passerelle piétonne, puis traverser la forêt des îles. Bientôt, nous arriverons à Villeneuve, dans le canton de Fribourg. Entre deux, Jacques Jeanmonod fait un détour pour nous montrer un des quelque 280 nichoirs à faucon crécerelle installés principalement dans d’anciens hangars à tabac, dans la vallée de la Broye. Après une montée vertigineuse dans le toit du bâtiment, nous apercevons deux petits oiseaux âgés d’à peine trois semaines. «A la fin des années 1970, il n’y avait que douze couples de cette espèce dans la région, entre Palézieux et Morat. Maintenant, il y en a plus de 300», souligne le spécialiste avant de retourner sur l’itinéraire prévu.

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