Un homme de 43 ans doit répondre, devant le Tribunal de la Broye, d’actes commis il y a une dizaine d’années sur une jeune adolescente qui suivait une thérapie équestre.
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3 décembre 2024 à 21:07
«C’était une écurie familiale où il y avait du partage. Certains parents et leurs enfants sont devenus des amis. C’est mon point fort dans ce métier.» Accusé d’avoir abusé sexuellement d’une jeune élève souffrant d’un retard psychomoteur dans le manège broyard dont il était le cogérant, un professeur d’équitation français de 43 ans a tenté mardi de convaincre ses juges qu’il ne s’était rien passé de répréhensible dans le cadre de cette relation certes inappropriée, à propos de laquelle il a exprimé des regrets. Sauf qu’à entendre les déclarations de la jeune plaignante, il lui aurait en réalité imposé des actes sexuels dès 2013, alors qu’elle n’était âgée que de 13 ans et lui de 32. Des accusations que ce père de deux enfants nés de deux compagnes différentes conteste formellement, assurant qu’aucun acte n’aurait été commis avant 2017, année durant laquelle la jeune fille avait fêté ses 18 ans.
L’enquêtrice, qui a rendu son rapport d’instruction préliminaire, conclut à des dysfonctionnements graves au sein de l’Exécutif staviacois. La réorganisation de plusieurs dicastères sera opérée dès ce mercredi.
