Beatriz Pina, reine de beauté et gérante d'auberge à Albeuve
A 20 ans, Beatriz Pina évolue dans le monde du mannequinat tout en tenant un restaurant à Albeuve
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8 mai 2023 à 14:22
Portrait » «Tu veux de la crème?», questionne Beatriz Pina. Derrière le comptoir, la tenancière de l’Auberge de l’Ange à Albeuve prépare un café pour un client, avant de s’accorder une petite pause à l’ombre d’un parasol. «Il fait super beau aujourd’hui. Les clients étaient contents de pouvoir manger à midi sur la terrasse», raconte la jeune femme qui rayonne sous le soleil généreux de ce début d’après-midi.
A 20 ans, Beatriz Pina vient de réaliser un rêve: gagner un titre dans un concours international de beauté. Tenir l’auberge du village et défiler sur les podiums: deux mondes aux antipodes entre lesquels la jeune femme navigue pourtant avec simplicité et détermination.
Un mois aux Philippines
Née au Portugal, Beatriz Pina a vécu les premières années de sa vie à Madère, l’île d’origine de sa maman, Maria. «Je suis arrivée dans le canton de Fribourg à l’âge de six ans et j’ai grandi dans l’Intyamon. J’ai habité à Enney, Grandvillard et Estavannens avant de déménager à Bulle», énumère-t-elle avant de reprendre le fil de son parcours. A 16 ans, la Gruérienne d'adoption s’est découvert une passion pour le mannequinat en participant à Miss Suisse Francophone (MSF) où elle termine 9e sur 152 finalistes. «Après ce concours, j’ai gardé un bon contact avec le directeur et le staff de MSF. J’ai eu l’opportunité d’aider sur des event et de coacher les candidats», explique Beatriz Pina. Son CFC d’assistante du commerce en poche, la jeune femme se voit proposer de participer à un concours international de beauté en Thaïlande. En octobre dernier, elle s’envole pour Chiang Mai. «C’était mon premier concours à l’étranger et une très belle expérience même si je n’ai pas eu de titre», confie la jeune métisse qui concourt alors pour la Guinée, pays d’origine de son papa.
Sans oublier ses rêves de mannequinat, Beatriz Pina se lance dans un autre défi. Cette fois avec sa famille, en reprenant en début d’année la gérance de l’auberge communale avec son frère Mario, 22 ans. «C’était l’opportunité de réaliser le rêve de notre maman d’avoir un établissement dans le milieu de l’hôtellerie. Je suis vendeuse de métier, mon frère est employé de commerce et ma maman cuisinière. On apporte chacun nos compétences», explique la jeune femme pour qui être indépendante à l’âge de 20 ans représente une véritable chance. «C’est aussi beaucoup d’investissement. Mais j’aime ce travail, le contact avec les clients et gérer une équipe».
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