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Internet et logiciels. Recul du volume de crédit sur les plateformes en ligne en 2023

En 2023, les crédits octroyés en Suisse par le biais de plateformes en ligne ont diminué. Le volume des nouveaux crédits négociés via des plateformes de prêts sur le marché a baissé de 11% par rapport à 2022, atteignant 18,6 milliards de francs.

Les crédits et emprunts en ligne pour les grandes entreprises, les PME et les collectivités de droit public a représenté environ 70% du volume total des crédits en ligne, atteignant 13,2 milliards de francs. (archive)KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER

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ATS et AWP

24 octobre 2024 à 17:50, mis à jour à 18:09

Temps de lecture : 2 min

Le volume de ce type de crédits a toutefois augmenté de 240% au total au cours des cinq dernières années, souligne une étude publiée de la Haute école de Lucerne (HSLU) et de la Swiss Marketplace Lending Association (SMLA) publiée jeudi.

Avec 13,2 milliards de francs, les crédits et emprunts en ligne pour les grandes entreprises, les PME et les collectivités de droit public a représenté environ 70% du volume total, l'an dernier. Ce volume a cependant diminué de 7%.

Les crédits en ligne sont par ailleurs devenus un pilier de financement important pour les collectivités de droit public, la part de marché dans ce domaine étant estimée à environ 15%, montre le rapport.

Un cinquième d'hypothèques en moins

L'activité de courtage hypothécaire en ligne a pour sa part connu un recul de 19%. Cela s'explique avant tout par le changement de l'environnement des taux d'intérêt et les adaptations stratégiques de certaines plateformes, est-il indiqué.

Certains courtiers en hypothèques ont quitté le marché traditionnel des particuliers ou ont adapté leur modèle commercial. Pour 2024, les experts s'attendent à une stagnation, voire à un léger recul mais, à long terme, les perspectives pour ce segment sont positives.

Le segment du crowdlending a également subi un recul d'un cinquième. Selon l'étude, il a connu des années difficiles: la pandémie de Covid-19 a été suivie d'incertitudes économiques et d'une hausse rapide du niveau des taux d'intérêt, malgré des pertes de crédit isolées, les investisseurs auraient obtenu un rendement moyen de 3% au cours des huit dernières années après déduction des pertes et des frais.