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Projet de construction. Recours de la Confédération contre le hangar à bateaux de Federer

La construction de la nouvelle villa de Roger Federer au bord du lac de Zurich, à Rapperswil-Jona (SG), ne se déroule pas sans accrocs. L'Office fédéral de l'environnement (OFEV) fait recours contre le projet de hangar à bateaux de l'ancien joueur de tennis.

La construction en cours de la villa de Roger Federer et des bâtiments qui l'entourent n'est pas remise en question par l'OFEV, contrairement au hangar à bateaux planifié sur le côté droit du site (archives).KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER

ATS

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16 octobre 2024 à 14:16, mis à jour le 17 octobre 2024 à 09:58

Temps de lecture : 2 min

En raison de la procédure toujours en cours, l'OFEV n'a pas précisé à Keystone-ATS en vertu de quelle violation du droit il faisait recours contre le projet. Il confirme toutefois une information révélée mercredi par la Linth-Zeitung, selon laquelle l'office recourait contre l'autorisation accordée par la ville de détruire une rampe d'embarquement existante et de construire un hangar à bateaux, un ponton et un chenal d'accès.

La construction en cours de la villa de Roger Federer et des bâtiments qui l'entourent n'est pas remise en question, souligne l'OFEV.

Le projet de hangar à bateaux sur la rive du terrain acheté par le Bâlois suscite une levée de boucliers depuis longtemps. Elle a déjà entraîné quatre procédures d'opposition. L'association Rives Publiques, engagée en faveur du libre accès aux rives des lacs, en a été l'un des principaux acteurs.

Contre l'avis de la ville et du canton

La ville de Rapperswil-Jona a décidé, début septembre, d'autoriser Roger Federer à construire son hangar à bateaux et son ponton. Elle a écarté les oppositions au projet. Le canton en a fait de même. L'OFEV a réagi à ce feu vert en déposant un recours des autorités fédérales.

L'achat par Roger Federer d'un terrain de 17'000 m2 au bord du lac de Zurich, à Rapperswil-Jona, a été rendu public en 2019. Six bâtiments y sont entretemps en construction. Des oppositions, des questions liées au plan de zones, un litige concernant l'accès public aux rives ainsi que la pandémie ont retardé le chantier à plusieurs reprises.